PHOTOGRAPHIES :

Sous forme de constat ou de dénonciation, parfois entre les deux, mon travail photographique fait état de la notion de marginalité en sa qualité d'art documentaire. Abordant les questions suivantes :

Quel regard doit-on avoir sur ce genre de personnage ? Est-il naturel d’assimiler  l'homme à une bête ? L’homme n’est-il pas avant tout un animal ? Quels genres de réactions provoquent la transformation des êtres ? Y’a- t-il des situations propices ? La fuite, dans toutes ses formes n’est-elle pas une forme de protection indispensable pour supporter le difficile de leur existence. N’est-elle pas une issue inévitable pour tout un chacun ? La marginalité offre-t-elle un terrain propice aux addictions ou les addictions conduisent-elles à devenir marginal ? Existe-t-il une représentation juste de l’artiste quant à la question de la marginalité ?

Un grand nombre d’artistes abordent cette question dans leurs travaux, certains de manière personnelle, d’autres de façon plus générale, chacun dosant sa subjectivité en fonction de ce qu’ils croient, de ce qu’ils veulent montrer.

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Révélées, pour ma part, sous forme de séries, ces images tendent à mettre en lumière les travers de notre société de manière subjective. En alliant des clichés d'hommes et d'animaux, je tente d’interroger le lecteur sur les relations qui mêlent l'un à l'autre à travers certaines tensions des corps et les profonds sillons qui ponctuent les visages et les gueules marquées par l'usure de leur propre histoire.

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