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Amer

 

 

 

A l’orée du doigt s'y plante l’instant

L’hiver est né pour les braves, la neige pour embellir la mort des sans souliers

Pardonne-moi mon amour, je suis bien de ceux qui finissent sous terre.

De ces pieds sans maison gangrènent les « entre-soi »

 

A l’orée de « toi » s'y plante « l’autre » dans toute sa signifiance, rance, malade d’infinités incarnées.

J’ai bravé le froid à pas de loup,

Dans la tanière des filles chagrins aux culs de joies,

Vêtu de maladresses, le sang à la merci de whisky las,

En proie au louche de leurs bouches béantes d’excentrisme

 

Le cœur aux nénufars, l’écume des jours m’aura laissé amer.

Le téléphone sonne mais nul ne se décroche

Ni moi, ni même la lune

N’en déplaise aux satellites qui y gravitent

 

Rappelle moi s’il te plait,

Ouais, rappelle moi…

… de ne pas trop en mourir.

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